U18 : Enzo Poretti à la loupe

Je devais effectivement m’engager avec Anglet cet été, mais il y a eu un problème avec les lycées sur Bayonne, Anglet et Biarritz qui n’ont pas pu me prendre. Donc je suis arrivé à Mérignac. Normalement, je devais aller à Anglet dans le cadre d’un partenariat avec la Real Sociedad, mais qui finalement n’a pas pu trop marcher. Au final, on m’a recommandé le club de Mérignac Arlac et ça me paraissait être très bien.

Mon frère y est passé et j’ai eu de bons retours sur ce club. C’est un club familial, structuré, avec des équipes qui évoluent à de bons niveaux, en N3 et R2 notamment. Pour un jeune comme moi, je pense que c’est un choix logique d’aller à Arlac.

Bien sur, ça m’a beaucoup apporté. Ça a été mon premier et mon seul club. A l’école de foot, j’ai eu des bases très solides. J’ai aussi eu de très bons coachs par la suite durant ma formation. Cela reste une superbe expérience sur le plan humain, de pouvoir jouer dans mon club de coeur et surtout pendant 12 ans.

J’y vais effectivement toutes les trois semaines/tous les mois environ. J’y vais pour des entraînements et j’ai déjà disputé avec eux deux matchs amicaux. Ça se passe bien, ils ont l’air contents de moi. En fait, c’est un peu comme un essai sur du long terme, pour voir comment je peux me comporter au cours de la saison. Ils gardent un oeil sur moi, ils regardent mes matchs et suivent mes prestations, pour potentiellement un jour les rejoindre.

Je suis arrivé directement en R2 et je pense que le coach me fait confiance, il me fait jouer, il me laisse m’exprimer sur le terrain. C’est top ! Même si on est derniers du championnat et qu’on ne gagne pas pour l’instant, ça se passe bien. J’ai aussi fait quelques entraînements en N3 et la première fois où j’y suis allé, le coach a dit mon âge aux joueurs, tout le monde a rigolé. Aujourd’hui je trouve que l’âge n’a pas trop d’importance, on peut très bien jouer en Ligue 1 à 17 ans, alors pourquoi pas en N3 ?

C’est ma première expérience en Gambardella, j’aimerais encore aller plus loin. Mais comparé à un centre de formation comme les Girondins de Bordeaux, c’est vrai que c’est plus dur, c’est différent. Dans les centres, ce sont des U19 Nationaux qui jouent, ce n’est pas pareil. Mais on a une bonne équipe, la cohésion entre nous est très bonne, c’est notre force. Il y a eu des matchs « faciles » qu’on n’a pas bien joué, mais avec notre mental, on a toujours réussi à passer.

A part le fait qu’ils jouent en R2, on ne sait pas grand chose. Mais il ne faut pas les sous-estimer. C’est le genre d’équipe qui va venir pour tout donner sur le terrain et tenter de bousculer l’ordre établi sur le papier.

Quand le coach en parle, il dit que c’est pour le club, pour nous, pour ceux qui nous suivent. Il donne de l’importance à cette coupe, qu’on ne joue qu’une seule fois dans notre vie. C’est une compétition qui lui tient à coeur.

Il y a une bonne cohésion, une bonne entente, mais aussi beaucoup de sérieux.

Il est impliqué, il a envie de bien faire dans ses choix, de montrer un bon niveau et de produire un beau jeu.

Lucho Borisov

Maxime Sieffer, le capitaine.

Saad Jdidi

Cheik Camara

Alain Labare

Jules Laurent

Maxime Sieffer

Noah Coulette

Maxime Sieffer

Jules Laurent et Maxime Sieffer